|
Historique |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dès 1971, la population et le gouvernement expriment leur inquiétude quant aux effets polluants des gaz d'échappement et la demande de voitures à haute performance se trouve compromise. Les nouveaux règlements, notamment l'usage obligatoire d'essence sans plomb, entraînent une diminution des taux de compression. On commence à réduire la puissance . C'est à cette époque que l'on assiste à la montée des voitures importées, qui atteignent 2 millions d'unités en 1977, alors qu'elles totalisaient à peine 21 000 en 1950. Les années 70 se signalent aussi par le nouvel intérêt que les consommateurs portent aux caractéristiques de sécurité. La GM ouvre la voie dans le domaine des essais de collisions. C'est aussi le premier fabricant automobile à offrir des sacs gonflables installés en usine.
La crise pétrolière qui débute en 1973 accélère
la demande de véhicules à faible consommation d'essence.
La GM y répond en proposant une grande variété
de véhicules comme la nouvelle Chevrolet Chevette économe
en 1976. Il faut dire qu'en 1973, Chevrolet offre déjà
la sous-compacte Vega qui fut introduit en 1971. La GM fut aussi
la première en 1977 à réduire considérablement
les dimensions de ses grands modèles. Elle sera imité
les années suivantes par ses concurents.
Ford arrive à tirer son épingle du jeu avec la Pinto. Malheureusement, en 1974 la légendaire Mustang devient une sous-compacte fragile. Les grands modèles tardent à perdre du poids ce qui fera perdre du terrain à la compagnie.
Les temps furent plus durs pour Chrysler qui, au début des années 70, reste fidèle au concept de la grosse voiture. Le résultat sera que la compagnie se retrouva sans défenses à l'arrivé de la crise de 73. La première sous-compacte de Chrysler arriva en 1978 mais le mal était fait. La compagnie accumula les déficits par centaines de millions de dollars. L'arrivé de Lee Iacocca en 1978 devait arranger les années 80.
Les années 70 donnèrent le coup de grâce à American Motors qui agonisait depuis plusieurs années. Bien que la curieuse Pacer donna un peu d'espoir aux dirigents, la mauvaise gestion et la venue en force des voitures importés eurent raison du "Numéro 4" américain.